Bonjour Jordan, dans une premier temps, qu’est-ce qui t’a donné envie d’entraîner des jeunes ?

Depuis tout petit, je suis au club ! J’ai donc vu mes différents éducateurs travailler avec de différentes méthodes pour transmettre leur passion ! Cela me plaisait beaucoup. Un peu plus grand, je me suis pas mal impliqué en tant que bénévole pour les petits et aider au sein du club. Forcément ils m’ont donné envie de me lancer. Après mon bac, je me réorientais, c’était donc le moment parfait pour démarrer dans ce milieu. Le club m’a accueilli et m’a laissé ma chance. Un grand merci à eux !

Pour vivre de cette passion, quels diplômes as-tu passé ?

Pour démarrer, lors de ma première année en tant qu’animateur, j’ai passé la formation CFF1 pour évalué les compétences et la difficulté à devenir éducateur. L’année suivante, j’ai poursuivi avec le CFF2 et CFF3 pour développer tout ça. En parallèle j’avais Nicolas qui m’apprenait beaucoup de choses sur le terrain. Maxime m’a apporté aussi son expérience. Une aide très précieuse car c’est aussi grâce à eux deux que j’en suis arrivé là. Pour finir, le défi de cette année était donc de devenir éducateur en passant le BMF. L’objectif a été atteint car comme vous le savez, j’ai eu mon diplôme!

Jordan Berrivin

Pour toi, quelles sont les qualités nécessaires à un bon éducateur ?

Selon moi, un éducateur doit savoir animer et gérer un groupe avant toute chose, sans forcément parler de tactique ou technique. Évidemment il faut en parler, mais avant d’entamer ces sujets, capter l’attention du groupe par la prise de parole est quelque chose de primordial. Ensuite la pédagogie et la tolérance sont des points importants de notre métier. Sans ces qualités, je ne pense pas que j’aurais pu faire éducateur. Ce n’est que mon avis bien sûr !

Qu’est-ce qui t’a le plus interpellé dans ta relation avec les jeunes?

Ce qui m’interpelle, c’est le besoin de cohésion pour avancer. L’éducateur est le moteur de l’équipe, cependant, il ne peut pas tout apporter. Les leaders de l’équipe doivent être réceptifs et transmettre les mêmes idées, valeurs. Une confiance mutuelle doit s’installer. Cette année avec mon équipe ce n’était pas assez le cas. C’est dommage et fatiguant. C’est un métier de passion. Si tu n’as pas de retours alors que tu donnes beaucoup, tu as une sensation d’échecs. C’est très frustrant.

Le fait de devenir éducateur a-t-il changé ta vision du football ?

Forcément! En tant que joueur, je pouvais peut être réagir à certains choix ou des procédés travaillés à l’entraînement, j’aimais bien râler mais toujours dans un bon état d’esprit. Depuis que je suis éducateur, je comprends beaucoup mieux ces choses là. J’ai une meilleure vision du football même si j’ai encore beaucoup de travail à effectuer sur ce point.

Quels sont tes projets pour le futur ?

Pour le futur, j’ai pas mal de projets! Nous avons la chance d’avoir un club qui nous forme beaucoup pour améliorer la qualité d’accueil de nos joueuses et joueurs. Je vais donc poursuivre sur un BPJEPS l’année prochaine pour me diversifier et pouvoir intervenir dans les écoles. L’année d’après, j’aimerai passer mon BEF pour compléter mes formations. L’idée est de m’installer sur le long terme à L’US Chateaugiron en tant qu’éducateur et joueur!

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